TENDANCES MONDIALES DANS LE SECTEUR DE L’OTR DURABILITÉ ET ESG ÉPISODE

Bonjour et bienvenue dans Global Trends, le talk-show pour votre secteur.
Je suis votre présentatrice, Saana Azzam, et je vous aide à approfondir les tendances qui font les gros titres et entraînent des développements dans tout le secteur. Dans cette série, nous nous intéressons à l'actualité et à ce qui compte pour le futur du secteur mondial de l'OTR.
Bien sûr, je ne le fais pas toute seule. Dans chaque épisode, j'invite au studio certains des principaux experts, les meilleurs et les plus brillants du secteur et du monde entier. Global Trends fournit des informations, connaissances et analyses pour vous informer et vous inspirer. Considérez Global Trends comme une rampe de lancement pour votre propre curiosité.

À la fin de l'épisode, jetez un œil à nos réseaux sociaux, participez à la conversation et découvrez d'autres opinions. J'espère que nous vous en dirons suffisamment pour que vous exploriez le thème du jour par vous-même.

Venons-en au sujet d'aujourd'hui. Jusqu'ici, nous avons parlé de technologie, nous devons encore aborder le net zéro et les énergies alternatives. Tous ces sujets se recoupent largement, nous ne les explorons donc pas de manière isolée. Et c'est d'autant plus vrai pour la durabilité, le sujet d'aujourd'hui. Un terme qui est sorti d'une obscurité relative pour être utilisé chaque jour ces dernières années, il a été appliqué à tous les domaines, de la nourriture au transport et aux biens de consommation.

Mais que signifie-t-il vraiment en pratique ? Comment l'aborder ? Et surtout, un secteur comme l'exploitation minière, qui repose sur l'extraction de ressources minérales finies, peut-il vraiment être durable ?

Nous tenterons de répondre à ces questions pendant l'épisode d'aujourd'hui de Global Trends. Découvrons qui va m'aider à trouver ces réponses en accueillant notre premier invité du jour au studio.

Depuis 1909, Mining Magazine fournit au secteur une connaissance technique approfondie de toutes les opérations de l'exploitation minière. Il a été fondé par le célèbre Herbert Hoover, devenu par la suite le 31e président des États-Unis. Aujourd'hui, son rédacteur en chef est Craig Guthrie. Il dirige une équipe éditoriale qui se concentre sur les opérations intermédiaires critiques, la technologie, l'informatique et plus encore dans le secteur minier. Expert en journalisme, réseaux sociaux, médias numériques et actualité, ce professionnel de la communication est spécialisé dans les canaux numériques.

Accueillons-le sur scène. Craig, venez me rejoindre.

Craig, soyez le bienvenu dans Global Trends.

 

Je suis ravi. Merci de me recevoir.

 

C'est un plaisir de vous avoir. Comme toujours, cependant, avant de commencer avec nos invités, ne manquez pas de nous suivre, regardez les épisodes sur nos réseaux sociaux et partagez vos réactions et vos opinions.

Alors, Craig, commençons. Selon vous, comment le but du magazine a-t-il changé au fil de 114 années ?

 

À certains égards il n'a pas vraiment changé, beaucoup de fils du passé demeurent d'actualité. C'est toujours un forum où partager des méthodes pour la productivité et l'efficacité du secteur. Les sujets ont pu changer, pas la façon dont nous les abordons.

 

L'ESG est-il un sujet d'actualité ?

 

Oui, nous en parlons de plus en plus, tout comme d'autres développements modernes comme l'IA et les véhicules à batterie. Nous avons un large mandat, de la conception de mines au traitement. C'est un changement de valeur, des disciplines variées et une zone géographique très vaste.

 

En ce sens, je suppose qu'il n'y a pas de lecteur typique.

 

Si je devais définir un groupe, ce seraient les dirigeants. Mais ils se concentrent sur la technologie et les opérations. Ce qui nous amène parfaitement à l'ESG.

 

Souvent, le responsable ESG fait partie des dirigeants. D'où vient cette position ?

 

Au niveau de l'entreprise, nous avons vu que les objectifs net zéro sont fixés dans l'avenir, 2030, 2040, voire 2050. Notre leadership se concentre sur l'opérationnalisation de ces objectifs, leur réalisation sur le terrain. Cela implique la technologie dans ce domaine, la conception des mines, des usines, remplacer la flotte par des modèles électriques.

Il s'agit de savoir comment faire à un niveau pratique, ce qui ne se réalise pas rapidement. Il faudra des décennies pour y parvenir. Notre grand défi est que tout ceci se passe au moment où la demande pour les métaux de transition explose, c'est donc à double tranchant.

 

Excellent. Malgré l'attention portée à l'ESG, le secteur minier peut être accusé de greenwashing. L'exploitation minière peut-elle être décrite comme durable, surtout quand on utilise une ressource finie ?

 

Oui, c'est l'accusation. Pour passer aux énergies renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, il faut des minéraux. Le recyclage des batteries répond de façon limitée à la demande nécessaire. Nous devons aider à passer des combustibles fossiles aux minéraux.

 

Ces minéraux, ces métaux de transition, ils vont remplacer le pétrole et le gaz, je suppose.

 

Dans les faits, oui, mais ils seront consommés très différemment. Ils seront utilisés puis récupérés, et non consommés comme les combustibles fossiles.

Mais atteindrons-nous un point où l'extraction diminue, où tous nos métaux existants seront recyclables à l'infini ?

 

Potentiellement, mais dans un avenir très lointain. La population devrait croître jusqu'en 2080, 2090, selon de nombreux modèles, qui aura besoin d'électricité et de développement pour les populations émergentes. Il faudra de nouveaux matériaux.

 

Donnons maintenant un aperçu du fonctionnement de ces politiques. Quels exemples d'ESG avez-vous vus ?

 

Nous voyons l'extension de la numérisation et de l'automatisation dans tout le secteur. Par exemple, les grandes compagnies remplacent les camions diesel par des camions à batterie. Nous voyons l'automatisation des appareils de forage. Un contrôleur en Finlande pourrait utiliser un engin de forage en Amérique latine, par exemple. Nous visons une mine entièrement autonome et numérisée à faible empreinte. Par exemple, une mine où toutes les opérations sont sous la surface et l'empreinte au-dessus est très limitée.

 

Dans ESG, nous avons aussi la lettre S pour social. Pouvez-vous m'en dire plus à ce sujet ?

 

Dans certains lieux, les mines emploient beaucoup de personnes. Si des robots remplaçaient la main-d'œuvre, cela aurait un impact majeur sur l'économie de ce pays. De nouvelles normes sont aussi mises en place et affectent beaucoup les impacts sociétaux. Elles ont un impact sur les résidus, les déchets et la fin de vie. Mais il y a du positif dans la manière dont nous transformons les déchets pour contribuer à la société.

 

Est-ce possible ?

 

Oui, nous avons travaillé avec un mineur au Kazakhstan qui a converti les résidus de la mine en un agrégat qui peut être monétisé pour sa communauté locale. Autre exemple : chez Vale, l'exploitant de fer brésilien, le sable des opérations sert aux matériaux de construction, un besoin important. Il y a des développements importants, notamment dans la traçabilité.

 

Oui, alors parlons de la traçabilité. Vous parliez des régulateurs. Ils poussent les entreprises ou les incitent à respecter les obligations ESG. Les actionnaires aussi.

Observons-nous déjà une pression des consommateurs ?

 

Je ne pense pas que nous ayons encore le même niveau de surveillance, mais certains s'y préparent, et l'UE prépare des lois qui augmenteront la demande et la traçabilité de l'approvisionnement.

Et, par exemple, Rio Tinto a déjà introduit des idées formatives, comme un partenariat avec une société blockchain pour suivre les métaux d'une boîte en aluminium de la mine au commerce.

Les consommateurs le comprendront vite et ils exigeront plus de transparence.

 

Je crois que c'est la transition idéale pour ma prochaine question. Quelle est la tendance dans les cercles de consommateurs et d'entreprises ?

 

Comme je l'ai mentionné au début, cela commence à ce haut niveau sous la pression des investisseurs. Mais cela va quand même arriver au niveau du public. Il n'y a pas de débat sur l'exploitation minière comme sur le pétrole et le gaz. Si les groupes s'y intéressent, cela pourrait devenir une réalité.

Un exemple intéressant cette année : une université londonienne a interdit à ses diplômés de parler des sociétés minières comme carrière. Ce fut un vrai choc pour le secteur minier, car nous pensons être la solution, pas le problème.

 

Cette anecdote dont vous parlez est révélatrice. Vous avez fait une distinction entre le pétrole et le gaz et le secteur minier. Pourquoi ?

 

Nous avons les mêmes problèmes à bien des égards. Peu importe les ressources à disposition des grands acteurs, ils ne parviennent pas à bien le communiquer au public. Aux congrès sur le pétrole et le gaz ou les mines, le message est le même. Comment alerter ou informer le public, et en particulier les jeunes, de l'importance de ce secteur au quotidien ? La différence est que nous survivrons au pétrole et au gaz, car la transition dépend de nous.

 

Excellent. Craig, vous êtes bien placé pour pouvoir aider le secteur à y parvenir. Je vous remercie d'avoir partagé vos idées avec moi aujourd'hui, mais ne partez pas tout de suite, car il est temps de vous mettre sur la sellette. Nos abonnés sur les réseaux sociaux ont des questions pour nos invités, et j'ai choisi celle-ci pour notre segment Ask Away!. Voici la question : si le secteur veut adopter et présenter un visage plus durable, quelles sont les trois choses à faire ?

 

C'est une question vaste, mais je ferai de mon mieux.

Je pense que le premier domaine est la responsabilité, le secteur minier doit se considérer comme une partie responsable, ce qui implique un nouveau niveau de transparence dans des domaines comme l'usage de l'eau ou des terres, qui sont difficiles pour le moment.

Un autre domaine est la numérisation et l'automatisation, réellement optimiser leur impact et s'y engager pleinement.

Enfin, l'intérêt porté aux personnes et aux communautés doit être renforcé. Ils doivent voir que ces actions comptent pour ces communautés et l'intégrer depuis la conception des mines jusqu'à l'étape de traitement final. Les friches industrielles doivent recevoir les mêmes soins et intérêt, car de nombreuses mines existent et ont besoin d'être transformées.

 

Nous terminons sur une note positive, la transformation. J'adorerais approfondir ce sujet, Craig, mais nous devons passer à l'invité suivant. Craig Guthrie, rédacteur en chef de Mining Magazine, merci et rejoignez-nous pour notre discussion dans un instant. Craig nous a donné le point de vue d'un journaliste pour comprendre la situation.

Nous allons maintenant écouter un expert qui aide les entreprises à mettre en œuvre les plans de durabilité décrits par Craig.
Nous accueillons Robert Pell, fondateur et PDG de Minviro, un cabinet de conseil britannique qui aide des entreprises mondiales de matières premières à évaluer, quantifier et atténuer leurs impacts.

Robert, venez me rejoindre dans le studio. Robert, soyez le bienvenu dans Global Trends.

 

Merci de me recevoir.

 

Vous avez un parcours en géologie, vous avez travaillé dans le secteur minier. Votre entreprise, comme j'ai compris, résulte de votre doctorat.

 

Oui, c'est exact. Nous mesurons l'impact environnemental de la production de matières premières pour l'économie bas-carbone, compte tenu de l'intensité en CO2, des différents équipements, l'énergie dans les usines de transformation, etc.

 

Vous aidez les sociétés à voir l'impact de ces processus ?

 

Nous aidons à quantifier l'impact, à naviguer les programmes de réduction d'impact et à identifier les leviers à tirer pour amener leurs projets là où elles veulent aller en termes de durabilité.

 

Super. Craig a décrit cette tendance, travailler avec l'équipe dirigeante pour traduire leurs paroles sur la durabilité en actions. De toute évidence, vous avez vu une opportunité pour votre entreprise. Est-ce que cela a été justifié ?

 

Oui, absolument. L'un des domaines clés où l'adoption s'est généralisée est les matériaux alimentant la transition bas-carbone, comme le lithium, le nickel, le cobalt. Nous avons travaillé sur plus de 170 projets commerciaux depuis notre fondation en 2019 dans l'exploitation minière et du métal, le secteur du raffinage, mais aussi avec les consommateurs de ces matériaux.

Par exemple, nous avons travaillé avec Tesla sur l'impact de la chaîne d'approvisionnement des batteries.

 

En amont et en aval ?

 

Oui.

 

Excellent. En ce qui concerne les travaux en amont, d'autres invités ont parlé de cette forte demande pour ces matériaux qui soutiennent la transition énergétique. Cela semble être une dichotomie, nous avons cette opportunité pour la décarbonisation, mais nous avons besoin de ces minéraux et métaux pour cela. Déplaçons-nous simplement le problème ?

 

C'est une très bonne question, c'est ce que nous voulons résoudre avec l'analyse du cycle de vie. On adopte une approche holistique. Lorsque nous travaillons avec un fabricant de batterie en aval ou un fabricant de VE, la question se pose : que vaut-il mieux, électrification ou combustion ? Nous regardons l'historique complet de production et d'usage, et comparons l'impact sur l'environnement, pas seulement pour un type d'impact.

 

Quelles sont certaines de ces catégories ? Le changement climatique, je présume ?

 

Le changement climatique peut être l'impact le plus connu. L'extraction de matériaux et leur traitement peuvent affecter la transformation des terres, l'épuisement d'eau douce, pensez aux impacts sur la toxicité ou même sur la biodiversité.

 

Très bien, pouvez-vous expliquer ce qu'implique l'analyse du cycle de vie ? Pourquoi obsède-t-elle les entreprises ?

 

Bonne question. En principe, pour une analyse du cycle de vie, on fait l'inventaire de tous les intrants matériels et énergétiques et les sorties d'émissions, dans la terre, l'air ou l'eau, on les traduit ensuite en impacts environnementaux déjà mentionnés. Cela compte de plusieurs façons pour elles, les sociétés faisant ces analyses. D'un, les entreprises, veulent faire mieux, vraiment. Il y a aussi un moteur économique. Le risque est élevé si ces sociétés ignorent l'impact environnemental. Nous l'avons vu ailleurs. Par exemple, des mines de charbon ont des actifs immobilisés qui avaient une grande valeur, ce qui n'est plus le cas maintenant. En analysant le cycle de vie, on peut comprendre précisément le risque environnemental des projets dans le futur.

 

Merci de clarifier, superbe. Nous avons parlé à un invité dans le dernier épisode qui a donné l'exemple de mines au Chili utilisant des usines de dessalement plutôt que d'extraire de l'eau douce. Elles comptent sur leur eau tout comme d'autres entreprises cherchent à exploiter des énergies renouvelables pour elles-mêmes. Comment intégrer de tels facteurs dans l'analyse du cycle de vie ?

 

C'est un processus important. Quand nous analysons le cycle de vie de projets en développement ou déjà en activité, ils envisagent toujours diverses situations comme le dessalement mentionné au lieu de se procurer de l'eau douce. Il pourrait aussi s'agir des énergies renouvelables, investir du capital dans une ferme solaire sur site ou se brancher au réseau régional. Elles doivent comparer de nombreux scénarios et nous pouvons mettre en avant le potentiel environnemental de ces différents scénarios, mais aussi le fournir dans le contexte économique.

 

Merveilleux. Nous avons beaucoup parlé du travail en amont, les entreprises extrayant des matériaux font face aux attentes des régulateurs et actionnaires. En regardant en aval, vous avez parlé du travail avec Tesla. Dans quelle mesure ce côté aval ressent-il la pression des consommateurs remontant la chaîne et selon vous, que pourrait-il se passer dans les prochaines années ?

 

Nous voyons clairement plus de pression en aval. J'ai parlé de Tesla, mais l'écosystème des batteries est au premier plan. Il y a des règlements qui évoluent dans l'UE tels que les exigences sur l'empreinte carbone. Il faudra indiquer l'intensité en carbone de la batterie et il y aura aussi des limites supérieures en termes d'intensité carbone, la chaîne de valeur, sa provenance, et cela inclura la provenance du lithium et du nickel.

Donc la pression est très forte pour évaluer l'impact de l'approvisionnement. Les batteries sont à la pointe, les mêmes variables et critères s'appliquent à d'autres technologies.

 

Quelles sont les autres utilisations à envisager pour les clients ?

 

Il y a une tendance. Ce sont les technologies pour la transition bas-carbone. Nous avons fait du photovoltaïque, de l'éolien, d'autres parties des VE. Les moteurs électriques et leurs terres rares me tiennent à cœur. C'est le sujet initial de mon doctorat. D'autres choses, les éléments du platine, qui seront clé pour la transition hydrogène. Nous voulons comprendre l'impact de la production des matières premières, car la transition bas-carbone est sensible aux matières premières qui l'alimentent. Si nous voulons vraiment avoir une économie durable ultime bas-carbone, nous devrons produire ces matières premières d'une manière durable.

 

Robert, vous avez donné un aperçu de votre entreprise, merci beaucoup. Mais avant d'entamer la discussion, il est temps de passer à notre segment Ask Away!. Je vais poser une question. tirée de nos réseaux sociaux. Essayons celle-ci. Êtes-vous prêt ?

 

Je suis prêt.

 

Très bien. Comment cette tendance de l'ACV se développera-t-elle sous 5 à 10 ans ? Si je paraphrase cette question, votre société devra-t-elle s'adapter aux exigences des évaluations ESG ?

 

C'est une bonne question. Le secteur évolue vite. La société traite de technologie et conseil. Nous avons une partie technologie, car le conseil peut souvent prendre jusqu'à six mois pour l'analyse du cycle de vie. Ce n'est pas assez rapide pour le secteur de nos jours. Nous avons créé des outils pour automatiser et accélérer certains de ces processus. Pour prédire l'avenir du marché des ACV, il y aura plus de technologie, de flux de données et de rapports haute résolution.

 

Merci, Robert. Bonne chance avec Minviro et rejoignez-nous pour la discussion dans quelques instants. Vous avez maintenant une vue d'ensemble de la durabilité telle qu'elle s'applique au monde minier moderne. Maintenant, revenons à nos invités pour notre discussion en studio, Trends & Talks.

Craig, Robert, revenez dans le studio.

Nous avons aussi un troisième invité à présenter. Fabio Novelli, le fondateur, président et PDG de NTE Process, un cabinet de technologie et conseil qui conçoit et crée des systèmes de gestion des matières en vrac et d'automatisation des processus intégrés depuis 1998. Après 25 ans, il maîtrise le domaine des solutions de procédés industriels.

Fabio, venez me rejoindre. Bienvenue, Fabio.

 

Merci.

 

Et, messieurs, c'est un plaisir de vous revoir. Je suis ravie que nous portions des chemises bleues assorties pour ce thème, ce qui est incroyablement approprié. Commençons avec Fabio. Vous avez sans aucun doute écouté Craig et Robert. Voici votre chance de participer à la discussion au fil de la séquence finale Trends & Talks.

J'aimerais que chacun de vous me dise comment les sociétés peuvent atteindre leurs buts de durabilité et réussir à satisfaire toutes les parties prenantes.

Fabio, commençons avec vous, et je pense que vous êtes particulièrement intéressant, car votre entreprise travaille avec BKT pour mettre en place des pratiques durables. N'est-ce pas ?

 

Oui. Oui, Saana, c'est vrai. Les domaines sont le design, la mise en œuvre, l'innovation, les usines. BKT a fixé des objectifs de durabilité clairs comme la plupart des grandes entreprises.

 

Et vous avez collaboré, je crois, sur une nouvelle usine de pneus.

 

Oui, c'est une usine de carrossage de pneus à Bhuj, en Inde, qui produit des pneus tout-terrain. Ils abordent les buts d'inadéquation comme la réduction d'emballages, la réduction du CO2, la réduction de l'énergie et des intrants des combustibles fossiles.

Par exemple, plutôt que de déplacer une matière première dans l'usine dans des sacs en polypropylène, nous avons mis en place des silos mobiles réutilisables, le résultat de l'énergie dépensée pour déplacer ces matières dans l'usine. Ces 5 dernières années, nous avons breveté une technologie pour aider à la réduction de l'énergie. Nous avons cherché toutes les opportunités de réduire l'énergie mais aussi le gaspillage d'énergie. Nous avons défini un objectif de réduction de 70 %. La clé pour y parvenir a été une technologie appelée Eco Dense Tronic. Lors de sa mise en œuvre à Bhuj, elle fera économiser plus de 2 millions de tonnes d'émissions de CO2 par an. Nous devons nous rappeler que toute la chaîne doit être durable, dans l'extraction et le traitement. Donc lorsque les entreprises choisissent les fournisseurs, il faut s'assurer qu'ils portent la même attention et le même intérêt à la durabilité.

 

Excellent, un bon début à notre discussion, Fabio, merci.

Robert, avez-vous des exemples clients pour commenter ici ?

 

Oui, beaucoup. Nous avons exploré des solutions énergétiques alternatives dans une mine, dans une usine de transformation. Pour les batteries, nous explorons la refabrication de batteries typiquement utilisées pour des applications VE, mais pour le stockage stationnaire. Nous explorons ses avantages sur l'impact environnemental. Un autre exemple, nous avons récemment travaillé avec de grands producteurs d'alumine pour mesurer leur impact environnemental et simuler des scénarios de traitement des déchets, en particulier des déchets réfractaires, et voir comment les inclure dans les matériaux d'autres secteurs comme le ciment.

 

Avec 170 projets terminés, je savais que vous auriez de bons exemples. Merci, Robert.

Craig, je vous laisse le dernier mot.

 

Un bon exemple serait l'usage croissant de systèmes d'assistance de chariot pour remplacer les camions de transport diesel. L'impact sur les émissions des opérations est très important.

 

J'aimerais avoir le temps pour approfondir cette conversation. Je pense que vous trois avez beaucoup à ajouter. Merci de votre participation à Global Trends pour partager vos connaissances, et expériences. Craig Guthrie de Mining Magazine, Robert Pell de Minviro et Fabio Novelli de NTE. Ce fut un plaisir de discuter avec vous.

Si vous avez vu le premier épisode, vous savez qu'il est temps pour une autre séance interactive. C'est Quiz You Up!, le segment où nous vous invitons, cher public, à interagir avec nous. Nous allons vous poser la question suivante sur les réseaux sociaux et nous voulons que vous y répondiez.

D'abord, vous voudrez sans doute connaître la réponse du mois dernier. Nous avons demandé à quel point les drones peuvent accélérer potentiellement l'obtention de données pour les sites miniers par rapport aux méthodes classiques.

Et la réponse est : 20 fois. Les drones pour l'évaluation minière permettent une collecte de données plus rapide sur tout le site, presque plus de 20 fois plus rapide que les méthodes traditionnelles du personnel sur le terrain.

Avez-vous répondu juste ? J'ai vu que beaucoup ont bien répondu en regardant ces flux, félicitations à vous. Alors qui va avoir deux bonnes réponses sur deux ?

Voyons la question de ce mois-ci. Craig et Robert ont tous deux parlé de l'importance du lithium pour la transition vers une économie avec une énergie bas-carbone. Alors, ma question pour cet épisode de Quiz You Up! est : d'ici à 2050, quelle augmentation l'Agence internationale de l'énergie prédit-elle pour la demande en lithium ?

Une question un peu plus difficile peut-être, ne vous inquiétez pas, nous y répondrons la prochaine fois. Nous voilà à la fin.

Global Trends, épisode 2, la durabilité.

J'espère que cela vous a plu. Merci.

À la prochaine fois pour parler des énergies alternatives.